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Mathieu Duplay est Professeur de Littérature Américaine à l'Université Paris 7 – Denis Diderot. Ancien élève de l'ENS Ulm en philosophie, agrégé d'anglais, il a soutenu en 1996 une thèse sur Malcolm Lowry. Ses recherches en cours portent principalement sur les rapports entre littérature, théâtre et musique aux Etats-Unis et au Canada anglophone. Il rédige actuellement un ouvrage consacré aux ouvrages scéniques (opéras, oratorios, comédie musicale) du compositeur américain John Adams, abordés sous l’angle de l’interdisciplinarité au croisement de la critique littéraire, des études théâtrales et de la musicologie. Il étudie également le rôle de la musique et de l’opéra dans la poésie et la fiction nord-américaines (Malcolm Lowry, Willa Cather, Alice Munro, Wallace Stevens, William Carlos Williams). Ce travail s’appuie sur une réflexion de fond consacrée à la question des frontières du littéraire, problématique dont on peut situer l’un des points d’émergence majeurs chez les écrivains-philosophes transcendantalistes et notamment chez Ralph Waldo Emerson. Il a notamment publié William Gaddis, Carpenter's Gothic : Le scandale de l'écriture (2001) et dirigé, avec Anne Boissière, Vie, Symbole, Mouvement : Susanne K. Langer et la danse (2013).

Hélène Quanquin est Professeure de civilisation des Etats-Unis à l'Université de Lille. En 2001, elle a soutenu une thèse portant sur le débat sur l’avortement aux États-Unis et au Canada depuis la fin des années 1960. Sa recherche actuelle porte sur l'histoire des femmes et du genre aux Etats-Unis, les mouvements de réforme au XIXe siècle, et les féminismes étatsuniens aux XIXe et XXe siècles. Elle a notamment dirigé, avec Christine Lorre-Johnson et Sandrine Ferré-Rode, Comment comparer le Canada avec les Etats-Unis aujourd'hui ? (2009) et avec Didier Aubert, Refaire l'Amérique : Imaginaire et histoire des Etats-Unis (2011). Sa monographie sur les hommes féministes aux Etats-Unis au XIXe siècle est en cours de publication.

Camille Rouquet est agrégée d'anglais et docteure en Langue et culture des sociétés anglophones. Sa thèse, dirigée par François Brunet et soutenue en 2017, s'intitule Les icônes du Vietnam et leur pouvoir : Mécanismes de consécration des images photojournalistiques et rhétorique de l'influence des médias depuis la guerre du Vietnam. Elle travaille sur les constructions de la mémoire sociale par le biais des images iconiques, et prépare une étude des mécanismes visuels contemporains reposant sur les images éphémères. Elle co-anime depuis trois ans le séminaire de recherche Camera Memoria, qui reçoit au LARCA des chercheurs français et internationaux étudiant les formes de la mémoire dans la photographie américaine. Elle est actuellement PRAG en Études Anglophones à l’Université Paris Sciences et Lettres.


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